Voici un film présentant un événement réaliste : celui du basculement de la vie d’un homme: Franck, et de sa famille quand celui-ci apprend qu’il a une tumeur au cerveau.
Ce long-métrage m’a particulièrement touchée ayant vécu exactement cette même situation il y a deux ans et c’est ce qui m’a permise de constater à quel point la réalisation est réaliste et sans triche. C’est pourquoi il est tant dérangeant que émouvant. La temporalité qui défile lentement (mais en même temps trop vite pour cet homme) donne un caractère oppressant, on ne veut pas sa mort mais en même temps elle n’arrive pas, même si le personnage évolue aussi vite que le temps, avec cette hiver froid, cette saison où tout s’arrête. La dégradation physique est très bien menée, le jeu de l’acteur Milan Peschel étant plus que naturel.
C’est tout de même un sujet plus que délicat, et il me semble que le réalisateur a le gout pour ces choses dont on ne parle pas au cinéma comme avec son film Septième Ciel, plus qu’intimiste avec ce couple de septuagénaire. Ici, c’est une rupture familiale qui dès le début est annoncée, alors pourquoi ne pas partir dès le début de la séance si nous connaissons la fin? Parce que justement ce film présente des personnages touchants et attachants, et que l’espoir nous reste dans un coin de la tête aussi.
Pour ce qui est de la technique, c’est un montage très simple et des plans pas particulièrement esthétique. La seule exception, ce sont ces moments où Franck, le cancéreux, se prend en vidéos comme pour écrire ses Mémoires mais de façon moderne avec ce fameux téléphone actuel : l’iphone. Toutefois, malgré ce sujet tragique, l’humour est quelque fois au rendez-vous et y est vu comme une lumière optimiste pourtant irrémédiable. Comme par exemple quand Franck demande de passer tout l’abum de Neil young «Dead man» le jour de ses funérailles et que le vendeur lui répond que ce n’est que deux voire trois chansons maximum. Il y a là un contraste entre cette mort qui arrive très lentement tout en étant trop rapide, et cette future cérémonie où nous n’avons plus le temps de rien.
C’est tout de même un sujet plus que délicat, et il me semble que le réalisateur a le gout pour ces choses dont on ne parle pas au cinéma comme avec son film Septième Ciel, plus qu’intimiste avec ce couple de septuagénaire. Ici, c’est une rupture familiale qui dès le début est annoncée, alors pourquoi ne pas partir dès le début de la séance si nous connaissons la fin? Parce que justement ce film présente des personnages touchants et attachants, et que l’espoir nous reste dans un coin de la tête aussi.
Pour ce qui est de la technique, c’est un montage très simple et des plans pas particulièrement esthétique. La seule exception, ce sont ces moments où Franck, le cancéreux, se prend en vidéos comme pour écrire ses Mémoires mais de façon moderne avec ce fameux téléphone actuel : l’iphone. Toutefois, malgré ce sujet tragique, l’humour est quelque fois au rendez-vous et y est vu comme une lumière optimiste pourtant irrémédiable. Comme par exemple quand Franck demande de passer tout l’abum de Neil young «Dead man» le jour de ses funérailles et que le vendeur lui répond que ce n’est que deux voire trois chansons maximum. Il y a là un contraste entre cette mort qui arrive très lentement tout en étant trop rapide, et cette future cérémonie où nous n’avons plus le temps de rien.
C’est en conclusion, une petite claque, efficace, qui fait raisonner le corps de frissons pendant un bon moment après le visionnage du film. Il fait prendre conscience que la vie est là et à quel point elle est fragile.
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